Qui es-tu selon le Tarot ? Il y a quelques années, j’ai écrit au sujet de cette question. Bien sur, je n’ai toujours pas trouvé la réponse, mais j’ai découvert sur le chemin d’autres choses très utile. Utiles dans ma compréhension de la vie, mais tout autant dans ma compréhension du Tarot. Comme quoi, nous sommes des être indissociables, bien qu’on s’évertue à nous démontrer le contraire. Vous êtes-vous déjà posé la question Qui suis-je ? Ou même l’avez-vous posé au Tarot ?
Dans cet article, j’aimerais partager les réflexions et les moyens de vous poser la question : Qui suis-je (selon le Tarot) ? Mais plus encore, pour vous.
Qui es-tu selon le Tarot ?
Le Tarot aime ce genre de défi. Mais, le défi encore plus grand est d’interpréter la carte quand on lui pose la question. Si vous posez la question, le Tarot, vous livrera pour l’instant présent une des 76 cartes qui le compose.
Cependant, “Qui suis-je selon le Tarot” ne donnera pas forcément la réponse exact de Qui je suis. Car, cela sera selon le Tarot. Vous me suivez.
Qui es-tu vraiment ?
Je suis encore en train de me poser cette question. Je ne sais pas si vous avez trouvé une réponse à cette question ? Mais je suis prête à parier que vous n’avez pas encore toutes les réponses 😉
J’aimerais partager ce que j’ai pu découvrir depuis.
Ce qu’implique savoir qui tu es ?
Quand je pose la question : Qui es-tu ? je me découvre moi-même. Je m’auto-découvre. Si je tire une lame du Tarot en posant la question : Qui suis-je selon le Tarot ? Je découvre une facette de qui je suis.
Le mécanisme de la découverte
Quand je me demande : Qui es-tu ? je découvre que mon âme illumine l’ego plutôt que l’ego assombrit l’expression de qui je suis.
Je vois une lumière qui m’apparait plus lumineuse. Elle contraste avec l’autre lumière, celle de l’ego. Mais je dois être consciente que dans le processus, une fausse lumière (celle de l’ego) peut être trompeuse.
Quand je ressens de la joie, que je vois la beauté alors, je sais que je suis sur le bon chemin. Cela semble simple alors pourquoi est-ce si difficile ? Pour m’aider, la carte du Tarot me montre la vraie lumière ou la fausse. Alors je sais si je suis sur la bonne voie.
L’observateur observé
Je pense qu’une partie des raisons se trouve dans celui qui pose la question. Poser la question et chercher une réponse génère de la part de l’ego presque toujours un processus compliqué de limitation dans le résultat. L’esprit adore les défis. Il aime répondre aux questions. Mais le but n’est pas de trouver toutes les réponses, mais simplement de faire l’expérience de qui je suis.
Il en va de même quand je pose la question : Qui suis-je selon le Tarot ? Dans ce cas, l’observateur devient le Tarot. Mais, est-il limité dans le processus de l’observation ? Il ne m’est pas possible de répondre à cette question.
Parfois même, poser la question peut complètement créer une distorsion de la réalité. Pourquoi, parce que pour que l’un puisse répondre, l’autre doit se taire. Le silence comme réponse à la question semble alors la voie la plus probable.
Parfois, le simple fait d’observer, de regarder, de voir l’esprit, de l’écouter, de le voir, de le sentir ou le ressentir n’est qu’un seul et unique besoin qui ouvre la porte à l’illumination (le furtif eurêka).
Il faut noter que je ne dis pas “faire” mais mettre une conscience dans le processus. Ceci parce que “faire”, usuellement ferme le processus où se trouve l’acte d’être qui permet de garder le processus en vie.
C’est pour cela que le Tarot, même si imparfait dans la question : Qui suis-je selon le Tarot ?, me permet néanmoins de m’observer à travers son regard. Et ceci dans l’être et non le faire.
Utiliser le Tarot pour savoir qui tu es
Essayez la chose suivante : Etalez votre paquet de Tarot préféré et tirez une carte au hasard, en lui posant la question : Qui suis-je selon le Tarot ?
Surprise ! 😉
Faites ensuite un pas vers l’image que vous présente le Tarot : Qu’est-ce que vous entendez, sentez, ressentez, voyez ?
Je m’arrête ici parce que je suis sûre que vous avez déjà mis un nom à chaque chose, comme par exemple, vous vous dites, je vois un chien qui aboie, je ressens de l’herbe sous les pieds, c’est chaud, ça doit être à tant tant de degrés…Stop !
Ce n’est pas ce chemin-là !!!
Maintenant essayez de sortir de tout cela. Prenez le chemin vers l’intérieur en observant la carte. Observez sans rien faire par rapport à ce que vous remarquez…C’est beaucoup plus calme n’est-ce pas ?
Le but quand vous posez la question au Tarot, n’est pas de vous qualifier. Ce n’est pas la réponse à la question. Le but est ici de prendre conscience.
La mise à mort des alternatives
Parfois quand j’observe simplement la carte, (mais cela marche aussi pour toute autre chose), non seulement je ressens de la paix, mais parfois des larmes de joie, les sentiments d’appartenance et parfois même un sens d’être suffisamment grande pour inclure tout ce qu’il y a dans le monde accède à ma conscience. Mais aussi rapidement que je commence à mettre des étiquettes sur l’expérience que je suis en train de vivre, pouff, tout s’en va !
Quand je décide, quelle est l’expérience que je suis en train de vivre, je tue immédiatement toutes les alternatives. Je ferme toutes les autres portes et une seule et unique réponse arrive. Je me rends compte alors que je limite l’expérience.
Je tue l’alternative de mon processus de découverte. C’est comme cela que je comprends que je ne peux pas qualifier, juger, nommer, décider. Je ne peux qu’observer de manière impassible mais consciente.
Qualifier reste cependant utile
Attention, ce n’est pas que le processus de nommer ou de décider n’est pas utile. Parce que bien au contraire, c’est une sécurité. C’est un processus de l’évolution qui permet de créer de la sécurité et de pouvoir mesurer plus rapidement la situation pour avoir des chances de survie.
Par conséquent, je n’ignorerais pas ses capacités quand je suis par exemple en train de marcher dans une rue sombre et mal famée.
Mais on n’a pas besoin non plus de vivre toute sa vie en mode « Survival ». Quand le stress généré par mon esprit et ses réactions commencent à peser lourdement sur moi, je décide de sortir de lui et de laisser cette réalité. C’est à ce moment-là que je le laisse se laver à travers moi sans essayer d’insérer, de la définir ou d’ajouter une signification de manière à me recentrer et à m’apporter de la paix. Je demande alors au Tarot : Qui suis-je ? et il me donne la couleur du moment, de l’instant présent.
Qu’est-ce que cela a à voir avec la question originale : Qui es-tu ? C’est au sujet de se dire la vérité au sujet d’une observation, que cette observation vienne de l’extérieur ou de l’intérieur. C’est ouvrir l’expérience immédiate de la réalité telle qu’elle apparaît vierge et intouchée.